CE BLOG EST ÉDITÉ PAR LES AGRICULTEURS DE MOUSCRON POUR INFORMER LES PERSONNES CONCERNÉES PAR ET POUR LE RESPECT DE L'AGRICULTURE
OBJECTIFS METTRE EN VALEUR LES PERSONNES, LES FRUITS DE LEUR TRAVAIL, LA DISTRIBUTION ET LEURS ACTIONS.
Merci de signaler toutes erreurs ou manquements involontaires
Favorisez le local ou circuits courts : Rendez vous sur l'onglet "AGRICULTEURS " ou "COMMERCES".
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vendredi 28 février 2020

RENCONTRE AGRICULTEURS-APICULTEURS​

Invitation complète du souper agricultrices sur la page U.A.W du blog :


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RENCONTRE    AGRICULTEURS-APICULTEURS​

​​Les agricultrices de Mouscron démontrent leur dynamisme en organisant une rencontre avec les apiculteurs le mercredi 13 mai 2020 à partir de 13h30.
En partenariat avec Eco-vie et les services de la cellule de l'environnement de la ville de Mouscron.

Sujet de base : " l'importance de la pollinisation en général et plus particulièrement les abeilles."
Cette rencontre est ouverte à tous.
Situation de la Hulotte
Réservations souhaitées.

A vos agendas donc.
Lieu de la rencontre :
LA HULOTTE
Rue de la Fontaine bleue 69
7700 MOUSCRON.

Projections, mini conférences et observations d'abeilles dans leur ruches
Plus d'informations sur nos pages dans les prochaines semaines.
Liens vidéos sur notre page : https://agriculteursmouscron.blogspot.com/p/potos.html

samedi 18 janvier 2020

Jeunes agriculteurs en colère.

Jeunes agriculteurs en colère.

La fédération des jeunes agriculteurs part en guerre pour leurs marges.
Et on peut les comprendre.

Une action est actuellement en cours au moyen d'affiches diverses, nous vous éditons certaines ci-dessous.

Vous pouvez aussi les rejoindre sur leur site internet : http://www.fja.be/
En extension sur le blog : http://www.fja.be/blog
Egalement sur leur adresse facebook : https://www.facebook.com/FJA


Vous trouverez ci-dessous l'article de presse qui accompagne cette affiche :

"Agriculteurs et consommateurs les 2 dindons de la farce."

Communiqué de Presse


FJA, admin





        L’agriculture wallonne est en proie à de réels soucis en matière de renouvellement des générations. Aujourd’hui, moins de 6% des agriculteurs wallons sont âgés de moins de 35 ans. Cette tendance inquiétante est liée à plusieurs facteurs, parmi lesquels la situation économique du secteur, plus alarmante que jamais. La société dans sa globalité doit s’inquiéter de cet état de fait, car si aujourd’hui c’est l’agriculture qui s’inquiète pour son avenir, il ne faut pas oublier qu’il n’y a tout simplement pas d’avenir sans agriculture !
Les causes de ce marasme économique sont multiples. L’orientation ultra-libérale de la Politique Agricole Commune et les accords commerciaux internationaux en font partie.
        Le déséquilibre entre les différents maillons de la chaîne agroalimentaire y contribue également. Au travers des 180 banderoles déployées aux quatre coins du territoire wallon par ses membres, la Fédération des Jeunes Agriculteurs (FJA) veut précisément dénoncer les dysfonctionnements au sein de cette chaîne agroalimentaire. À des degrés divers, ces derniers sont avant tout préjudiciables aux deux extrémités de la chaîne : les agriculteurs et les consommateurs.
        La FJA dénonce ici plusieurs pratiques déloyales de certains maillons de la chaîne qui abusent de leur position dominante vis-à-vis des agriculteurs, créant ainsi un déséquilibre manifeste au niveau des droits de ces derniers.
        La FJA estime que les marges bénéficiaires sont mal réparties entre les maillons, et à tout le moins opaque, contribuant au fait que les agriculteurs sont trop souvent contraints de vendre leurs productions à perte. La FJA estime également que de trop nombreux intermédiaires sont présents entre la fourche et la fourchette. Avec comme conséquence directe un impact sur le portefeuille des consommateurs.
        Par ailleurs, le manque de clarté sur l’origine de certains produits ne permet pas au consommateur de choisir son alimentation en toute connaissance de cause. Pour un même produit, ce dernier aura souvent tendance à privilégier l’argument du prix de vente sans se rendre compte de l’étiquetage incomplet. L’agriculteur wallon, pour sa part, se trouve
également lésé puisqu’il subit ici la concurrence déloyale de produits issus de certaines régions du monde ne respectant pas nos hauts standards de production.
        Par cette action d’affichage le long des routes wallonnes, la FJA veut attirer l’attention du consommateur sur le fonctionnement de la chaîne agroalimentaire et sur les conséquences subies. Vous pourrez à ce titre trouver davantage d’informations sur la page web que nous avons créée pour l’occasion à l’adresse www.lesdindonsdelafarce.be. La FJA revendique par ailleurs que le fruit du travail des agriculteurs wallons soit davantage respecté et mieux valorisé par les autres maillons de la chaîne. Les jeunes agriculteurs wallons sont déterminés à initier un changement significatif. S’ils ne se font pas entendre rapidement par les autres maillons afin de recréer un équilibre au sein de la chaîne agroalimentaire, cette action de communication évoluera inévitablement vers des méthodes plus radicales, par exemple des actions de blocage ciblés.
Il est grand temps que les agriculteurs soient respectés !

Contact :  +32(0)81/62 74 41

QUELQUES CHIFFRES RÉVÉLATEURS :


QUELQUES AUTRES BANDEROLES :

Plusieurs hebdomadaires ont publiés des articles à ce sujet :
ci-dessous l'article dans sud-presse - Nord-Éclair du dimanche 5 janvier 2020




dimanche 8 décembre 2019

Dégâts aux cultures causés par le gibier


AFIN DE RESPECTER LA PROTECTION DES DONNEES PRIVEES AUCUN NOM N’A ETE MENTIONNE .

Un agriculteur à apporté quelques informations complémentaires non retrouvé dans le rapport.
Voir en fin d'article.



Rapport de la Réunion

« Dégâts aux cultures causés par le gibier »

23 octobre 2019 au CAM, 18h

( Copie rapport édité par la cellule Environnement  de Mouscron)



C’est à la demande des agriculteurs de Mouscron (aussi bien conventionnels que bio) qui sont régulièrement confrontés au problème de dégâts occasionnés aux cultures par le petit gibier (et notamment les pigeons ramiers et les lièvres) que la Cellule Environnement a mis sur pied cette rencontre afin que chacun puisse donner son point de vue sur cette problématique qui divise.
Y ont été invités des chasseurs et des agriculteurs bien évidemment, mais également des représentants du Département de la Nature et des Forêts du SPW et de la FWA pour non seulement préciser quelque peu la règlementation en vigueur mais aussi pour jouer un rôle de modérateurs.


Présents : 14 personnes participaient à cette réunion et représentaient l’autorité communale ( 2 ) , les chasseurs ( 3 ) le SPW département de la nature et forêt ( 2 ), les agriculteurs ( 5 ) et la cellule environnement ( 3 ).


Le premier à prendre la parole a été Monsieur ………. ( chasseur ) qui a souhaité immédiatement préciser que « les chasseurs étaient avant tout des acteurs de la biodiversité, comme les agriculteurs ».
Avant d’insister sur la « nécessité de chasser pour réguler certaines populations de (petits) gibiers qui ont tendance à se reproduire fortement, surtout dans des milieux péri-urbains où l’on ne peut pas chasser, comme c’est le cas à Mouscron. Il faut toutefois chasser pour réduire les dégâts. Mais il ne faut pas oublier qu’on est limité par les lois».

Monsieur ………. ( SPW ) a ensuite distingué deux notions différentes :
  • Chasse : « une activité réglementée au niveau des espèces, des périodes (ouverture et fermeture de la chasse) et des territoires (sur un minimum de 25ha d’un seul tenant). Il faut bien évidemment avoir le droit de chasse sur le territoire.
  • Destruction de gibier : « c’est la possibilité de mettre à mort des espèces de gibier en dérogeant aux règles de la chasse : autres périodes, autres territoires (possibilité de chasser -détruire- sur 5ha). Pour obtenir l’autorisation de détruire, IL FAUT UNE BONNE RAISON, ce qui est différent de la chasse. La loi prévoit des conditions (dégâts aux cultures) et autorise à détruire en dehors de la période de chasse ou sur un territoire sur lequel on ne peut pas chasser. Pour obtenir cette autorisation de destruction, il faut faire une demande au DNF, laquelle doit être faite par l’occupant ou le titulaire du droit de chasse, qui doit bien évidemment avoir un permis de chasse.


Exemples :
Le lapin peut être chassé et détruit toute l’année car il faut plus de dégâts (plus grand nombre)
Le lièvre peut être chassé, mais pas détruit à, certains périodes. On peut le chasser entre le 1er octobre et le 31 décembre. Cette année, la date d’ouverture a été reculée de 15 jours…

Position des uns et des autres

Les agriculteurs du secteur bio sont le plus confrontés au problème de dégâts occasionnés aux cultures par le gibier, et principalement par les lièvres, lapins et pigeons ramiers. Pour ………. ( agriculteur ), « les produits bio sont plus appétents car sans pesticide. Le gibier (les lièvres surtout) se rue donc sur ces champs biologiques. Beaucoup plus de dégâts donc. Pour tenter de les en éloigner, il faut placer des filets qui coûtent cher (1€80 le mètre) et demandent beaucoup de travail (il faut les placer, les enlever lors de chaque binage…..).
Pour …………. ( agriculteur ) aussi, la prolifération des lièvres s’explique également par le fait qu’on en tue le prédateur, à savoir le renard. Réponse de Monsieur ……. ( chasseur) : « On tue et on piège beaucoup de renards mais la population ne diminue pas pour autant. Et puis, il s’agit d’une question aussi de santé publique (échinococcose). Ne plus le chasser serait inconcevable car il y a eu des cas de décès en Europe ».

Précision de Mr ……… ( SPW ) : «  Il y en a de plus en plus à proximité des villes car les habitants jettent de nombreux déchets. Si les populations se régulent dans certaines régions, il faut malgré tout le tuer car leur population ne baisse pas ». Le renard peut être chassé et détruit toute l’année : « Le motif est rarement la santé publique mais plutôt la protection du petit gibier ».

Au nom des chasseurs présents, Monsieur ……. ( chasseur) a regretté que le Conseil Cynégétique a postposé cette année la date d’ouverture de chasse de 15 jours, soit le 15 octobre (la loi prévoit le 1er octobre). Et il comprend que cette décision, à l’échelon local, ait eu des répercussions néfastes sur les cultures.
Pour expliquer la prolifération du gibier ces dernières années, Monsieur …….. ( chasseur ) a ensuite pointé du doigt les conditions climatiques. « Il pleut moins qu’avant. L’ennemi du lièvre, c’est l’eau. A cause du réchauffement climatique, il y a de plus en plus de lièvres. On en tire aussi de plus en plus (400 l’an dernier au lieu de 250 avant), mais leur nombre est continuellement en hausse. Par contre, le nombre de perdrix diminue ».



Remarques/réflexions pêle-mêle émises par les participants:

  • On demande aux agriculteurs de se diversifier mais ils ne peuvent le faire avec certaines cultures comme les petits pois, les choux, l’orge, les haricots,… car ces cultures sont ravagées par le petit gibier. La réflexion de certains agriculteurs bio est donc de cultiver à nouveau les cultures traditionnelles (blé, pommes de terre, betteraves,…) (……….)( Agriculteur)

  • Il y a des choses à changer à Mouscron et dans le Tournaisis concernant les pigeons en général, et plus particulièrement le ramier. (……….)(agriculteur)

  • Transmettre un courrier à la Fédération Royale de Colombophilie Belge (Gasbeeksesteenweg, 52/54 à Halle – tél. 02/5376211 – email : nationale@rfcb.be ) pour voir ce qu’il en est des pigeons bagués mais perdus. Si possible, demander aux colombophiles d’enfermer leurs pigeons domestiques une semaine hors période hivernale afin de pouvoir chasser les pigeons sans tuer ceux qui sont bagués. Les agriculteurs souhaitent faire valoir leurs droits à cette fédération.

  • Semer plus profondément (………...)(agriculteur) : à 8 ou 10 centimètres de profondeur mais il faut 10% plus de semences, d’où coûts supplémentaires

  • Moyens d’effarouchement (………..)(agriculteur) :
    • Canon : des plaintes à cause du bruit…
    • Épouvantail : ils s’y accommodent après un certain temps…



Conclusions

Cette réunion a avant tout permis aux agriculteurs et aux chasseurs de se rencontrer et de faire part de leur opinion/remarques sur le sujet.
Chacun a bien évidemment son avis/ses arguments. Trouver une solution qui agrée toutes les parties est quasi impossible, surtout après une seule réunion, même si chacun a promis de tenir compte des remarques/propositions de l’autre.
Les chasseurs se sont engagés à tuer plus pour réguler certains petits gibiers, et notamment les lièvres qui sont très présents dans notre région, contrairement à d’autres. Ils ont des quotas d’abattage et doivent demander des dérogations pour en tuer plus. Ils souhaitent également sensibiliser la Conseil cynégétique afin que la période d’ouverture en 2020 commence plus tôt que cette année. Et ils rappellent que « la prolifération s’explique en grande partie par les conditions atmosphériques, et plus précisément par la sécheresse. Mais on doit se conformer à la loi ».



POUR DES INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES IL VOUS EST TOUJOURS LOISIBLE DE NOUS CONTACTER PAR MAIL EN N’OUBLIANT PAS DE PRECISER COMMENT VOUS CONTACTER .

Un agriculteur nous apporte un complément d'informations non relevées lors de la réunion.

Une précision par rapport au report de la date de début de chasse qui est retardée de 15 jours.
Un conseil cynégétique est un groupe de chasseurs dans un territoire donné. 
Ils coordonnent la chasse à opérer.
Pour chasser le lièvre et la perdrix, il faut être membre et adhérer à ce conseil (pour le lapin, faisan, ramier, il ne faut pas y adhérer (d’après ce que j’ai compris)).
Ils regrettent le déport de la chasse au 15 oct (au lieu du 1 octobre auparavant) mais ce sont eux qui l’ont décidé…. !!!
Cordialement,

mercredi 2 octobre 2019

Les Ebaillies, il y a déjà 5 ans


Le 4 octobre 2014, il y a déjà 5 ans …
Les agricultrices Mouscronnoises ont été honorées par la Confrérie « Les Ebaillies » à Mouscron. Cela mérite un petit rappel.



L’entrepreneuriat féminin , cela veut dire ‘complexité’ et ‘challenge’.

L’agriculture et l’horticulture, ces deux secteurs sont souvent considérés comme un monde d’hommes, donc masculin.
Si on interprète les chiffres, on peut penser que cela est correct.
Seulement +/– 10 % des entrepreneurs belges en agriculture et en horticulture sont des femmes.
Ce chiffre est plus haut en Europe de l’Est par exemple.
Celui qui regarde derrière ce chiffre, peut constater que les femmes sont des figures clés parce qu’elles ont leurs responsabilités dans leurs exploitations et autour de leurs exploitations.
Elles entreprennent, elles travaillent à l’extérieur et elles prennent souvent l’initiative de s’occuper des enfants et de la ménage en tant que mère.
Ce sont des ‘danseurs de cordes’. L’équilibre entre les tâches n’est pas toujours évident.
Les femmes rurales sont puissantes et engagées et assument différents rôles sociaux dans leur environnement. Ce sont des personnalités impliquées étroitement dans les tenants et les aboutissants de leurs exploitations, souvent des entreprises familiales. En période de difficultés économiques, ce sont elles qui, avec leur partenaire, font face aux difficultés financières qui affectent leur entreprise et leur famille.
Ce sont des professionnels qui s’assurent que les meilleurs aliments sont livrés en toute sécurité.
Ce sont des entrepreneurs motivés qui, avec leur savoir et leur amour particulier pour l’homme, les animaux et les plantes, contribuent à créer une campagne vivable et attrayante.
Le secteur agricole change, donc le rôle de la femme évolue aussi. Là où, dans le passé, leurs devoirs étaient principalement dictés par les traditions et les coutumes, elles osent aujourd’hui faire entendre davantage leur voix. Certaines développent leur activité pour s’affirmer, d’autres se recentrent et se concentrent sur les nouvelles tendances et l’innovation. D’autres arrêtent partiellement ou totalement leur entreprise et choisissent une voie différente, ou profitent d’une pension bien méritée.
Ce dynamisme féminin est une réalité à prendre au sérieux en tant qu’entrepreneur, en tant qu’interlocutrice dans l’entreprise et surtout la mise en valeur de cette force.


A cette occasion madame Ann Vanryckeghem avait préparé un texte pour remercier les organisatrices qui ont eu une superbe idée en honorant les agricultrices.

*   *   *
Nous avons sorti du tiroir le texte intégral.
*   *   *

Chères membres de la Confrérie « Les Ebaillies >>,
Chère Présidente,
Chères Agricultrices,
Chères Collègues,
Chères Amies,
Mi-juin, un après-midi, j’ai reçu la visite inattendue de 3 femmes …
Ces trois femmes, je ne les connaissais pas toutes.
Elles m’ont parlé de la Confrérie « Les Ebaillies ».
Je me souvenais vaguement du terme.
Quelle surprise :
Les agricultrices
Mouscronnoises sont mises à l’honneur !
J’ai ressenti énormément d’émotions.
J’ai répété :
A Mouscron, les agricultrices seront mises à l’honneur !
Un vrai sentiment de bonheur m’envahissait …
C’est vrai … qu’à la Ville de Mouscron, pendant des dizaines d’années, le métier d’agriculteur, a été considéré très négativement.
Le secteur agricole semblait pour certaines personnes inutile, peu rentable, occupant trop de surfaces, …
Autrement dit : La Ville de Mouscron croyait qu’elle n’avait plus besoin de son secteur primaire : le secteur agricole, …
Qu’elle devrait de s’en débarrasser …
Pourtant … le secteur agricole a une valeur multifonctionnelle,
aussi pour la Ville de Mouscron.
Je pense que je ne dois plus entrer dans les détails …
ici et maintenant.
Aujourd’hui, le 4 octobre 2014, les agricultrices mouscronnoises sont mises à l’honneur !
C’est un hommage aux agricultrices et aux agriculteurs.
Et en plus, aujourd’hui, le 4 octobre c’est la journée internationale des animaux, qui font partie de notre métier, notre vie !
Paysanne
Fermière
Agricultrice
Exploitante agricole
Agrimanager

Ce sont des différents noms du métier, au cours des siècles.
Cela montre que la profession a évolué petit à petit.
Elle est devenue
de plus en plus compliquée,
plus administrative,
plus intensive,
d’une façon plus mécanique,
plus électronique,
plus moderne,
plus écologique,
d’une taille plus grande,
avec des capitaux de plus en plus grands !
C’est tout cela … qui m’a attiré dans le métier.
être agricultrice et agriculteur n’est pas un job …
Ce n’est pas quelque chose que l’on
fait,
mais c’est quelque chose que l’on
est.
C’est une identité.
J’ai fait les études d’infirmière à l’époque.
C’est l’amour qui m’a fait émigrer à Dottignies,
le 4 octobre 1986.
Issue d’une famille agricole, la vie rurale m’a toujours plu.
Il y a exactement 28 ans que je me suis intégrée.
A ce jour … je me sens bien acceptée.
Les agriculteurs et les agricultrices dirigent leurs exploitations d’une manière efficace, répondant aux besoins multiples.
L’agriculteur et l’ agricultrice constituent le vrai moteur de leur exploitation.
Des investissements sont réalisés et des affaires de familles réglées, afin d’obtenir de la fiabilité.
Ils sont aussi bien … le patron que l’ouvrier,
aussi bien … le marchand que l’artisan,
le zoologiste … et le botaniste,
le technicien, le comptable et le secrétaire.
Leurs tâches sont multiples et diverses …
Être agricultrice,
c’est soigner les animaux et le matériel,
c’est soigner le corps de ferme et l’environnement.
C’est gérer aussi bien les capitaux propres …
que des capitaux étrangers.
C’est relever les défis, le challenge …
pendant toute la carrière professionnelle …
mais … particulièrement à Mouscron !
C’est surtout l’essentiel d’oser … constamment, … sans arrêter…
L’appellation « Agrimanager » n’est plus futuriste !
Tout cela n’est pas facile et nécessite une souplesse éternelle …
Et … entre toutes ces responsabilités … ,
il y a la vie familiale en premier lieu.
Il faut des qualités pour savoir résister moralement :
« Toujours en avant, ne jamais lâcher ».
Il faut avoir le sens du relatif et apprécier les petites choses de la vie !
Un grand merci pour cet honneur aujourd’hui !








samedi 24 août 2019

Agriculteurs à la barre

  - ARTICLE A LIRE ABSOLUMENT -

  Contexte valable pour beaucoup de pays

«Accusé agriculteur, présentez-vous à la barre!»

Par 
Mis à jour
Publié






«Notre agriculture est enfermée entre quatre murs: vert, blanc, rouge et noir»,
 résume l’agricultrice. 
 CHARLY TRIBALLEAU/AFP



FIGAROVOX/TRIBUNE - Un déluge de sermons s’abat chaque jour sur les agriculteurs, s’irrite Anne-Cécile Suzanne.


Anne-Cécile Suzanne est agricultrice en polyculture élevage dans l’Orne et diplômée de Sciences Po Paris.

J’étais dans mon tracteur lorsque une «alerte» envoyée par un média m’a appris que le CETA avait été voté. Je bottelais ma paille avant la pluie, depuis plusieurs heures déjà, dormant peu, commençant tôt. Et cette nouvelle ne m’a pas abattue. Elle ne m’a pas inquiétée. Elle m’a, avant tout, mise en colère.




Cette bouffée de colère soudaine était assez surprenante. Finalement, cela fait plusieurs années que l’agriculture est délaissée, politiquement et socialement, mais nous avons tendance à l’accepter, comme une réalité contre laquelle il ne vaut plus la peine de se révolter. Nous nous concentrons sur notre pré carré. Pour autant, cette colère est montée, comme si ce vote avait été la goutte de trop, la dernière consécration du paradoxe français, qui enferme notre agriculture entre quatre murs.


Il n’est pas un citoyen, pas un expert télévisé, qui ne sache quoi faire s’il était agriculteur...
Le premier de ces murs est vert. Quand on est agriculteur, il n’est plus possible d’aller chez son boulanger sans se voir reprocher de traiter son blé. La pression sociale et médiatique n’a jamais été aussi forte pour nous demander de produire de façon durable, en respectant les animaux, les paysages, les cours d’eau et la santé des consommateurs. La solution est exposée comme étant simple et il n’est pas un citoyen, pas un expert télévisé, qui ne sache quoi faire s’il était agriculteur: passez tous au bio, à l’agroécologie et à la production de lentilles, on vous remerciera. Par contre, nous attendons toujours que la consommation suive…
Le deuxième mur est blanc. Blanc comme les pages de traités qui font de l’agriculture la variable d’ajustement des négociations commerciales. Sur les marchés internationaux, les productions agricoles se négocient suivant deux critères: la quantité et le prix. Pour survivre, un seul mot d’ordre, dont l’écho résonne à chaque nouveau traité de libre-échange: la productivité. Afin de la maximiser, nous devons absolument intensifier notre production, par l’utilisation de produits phytosanitaires et la maximisation de la surface cultivée. Bougez-vous, nous dit le président de la République, afin de renforcer votre compétitivité. Très bien, à bas les arbres et les haies, faisons de la place.




Soit on est durable, mais pas rentable, soit on est performant, mais détesté
Le mur vert et le mur blanc se font face, si nous en choisissons un, la réalité de l’autre nous rattrape et le résultat est une impasse. Soit on est durable, mais pas rentable, soit on est performant, mais détesté. Alors on essaie de faire un pas de côté, mais à gauche et à droite, on est enfermé.
Car il y a un troisième mur, et il est rouge. À bas la viande rouge et le sang, à bas les abattoirs et les élevages. Aujourd’hui, être éleveur bovin, c’est être résistant. Le sujet est devenu identitaire, et se résume à une fracture trop claire pour être vraiment nette: si j’aime les animaux et le climat, je mange des lentilles, si j’aime mon terroir et mes traditions, je vais chaque jour chez mon boucher. Que les prairies captent le CO2 et permettent la préservation des habitats sauvages? Que les estives ne soient entretenues que grâce au passage des animaux d’élevage? Que les vaches de France vivent en plein air? Des réalités annexes, dont il ne vaut pas la peine de faire état quand on parle alimentation, agriculture et légumes verts.


Le consommateur se voit reprocher de ne pas rationaliser chacun de ses tickets de caisse au supermarché
En filigrane, une consommation coupable, un vide de sens où le consommateur se voit reprocher de ne pas rationaliser chacun de ses tickets de caisse au supermarché. De plus en plus, on s’excuse d’exister et on fantasme l’élevage, comme un métier fait de cages, alors même que les animaux, eux, vivent le plus souvent dans les prés. Le résultat in fine est terrible: nos élevages disparaissent, et l’on préfère importer de la viande d’animaux élevés en cage et dopés aux hormones à l’étranger.
Le dernier mur est noir. Noir comme les pensées des céréaliers, des maraîchers, des fruiticulteurs et des éleveurs, qui se voient imposer des normes affectant leurs rendements et des prix d’achat en dessous de leurs coûts de production. Des normes qui leur coûtent cher, et dont ils ne sont pas remboursés. Le résultat est la disparition des petites exploitations, avec des revenus constamment en baisse et un désespoir installé durablement dans ces professions.
Alors dans mon tracteur, je me suis mise en colère contre cette façon d’envisager notre métier et contre ces murs, qu’il est de plus en plus dur de démonter. Il est peu de métiers où l’on ne reçoive tant de leçons sans jamais considérer notre rôle dans sa globalité. On pense l’agriculture en saucissons alors même qu’il s’agit d’une activité «systémique», qui possède un impact global sur son environnement, sur sa société, sur ses consommateurs et sur le climat.
Il est impossible de tirer un fil sans emporter les autres. Prôner la montée en gamme tout en ouvrant à la concurrence internationale, c’est couper les fils, mais casser en même temps tout le système. Pour sortir de l’impasse dans laquelle, de façon désordonnée, notre gouvernement, nos journaux, nos consommateurs nous mettent, peut-être faudrait-il revenir à la base, en particulier quand on gouverne la France: penser, c’est accepter d’envisager le problème dans sa complexité.
Anne-Cécile Suzanne

dimanche 14 juillet 2019

Foire agricole de Libramont



Bonjour à tous,
nous diffusons volontiers les messages ci dessous concernant : 
- Foire Agricole de Libramont
  Vous voyez à la Foire de Libramont

- Projet TEC ! (Tous-Eco-Citoyens !)
   ( Machines agricoles ) - Oudenaarde



Intéressés -> contactez les organisateurs

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Chers ami.e.s membres de la Commission Agricoles de Mouscron,

Nous apprenons qu’un bus partira de Dottignies pour la Foire de Libramont. Monsieur Albert Vandesompele nous a invité à en faire écho aux membres de la Commission agricole.

Voici les informations sur cette organisation : : Fermontours organise un voyage à Libramont le 27/07 pour 30€.
Départ à 6h50 de l'Aldi de Dottignies (entre autres) retour prévu vers 20h30.
Pour plus d'infos, vous pouvez contactez fermontours.melanie@hotmail.com

Cette organisation est à l’initiative de Madame Sarah Hochart (Aux Ballons d'Her)…

Nous vous remercions d’en faire aussi écho auprès de vos amis et familles proches qui seraient intéressés…

Par ailleurs, pour rappel, dans le cadre du projet TEC ! (Tous-Eco-Citoyens !) dont la Ville de Mouscron est partenaire et
en collaboration avec la Commission Agricole, une visite aux Werktuigendagen sera organisée le samedi 21 septembre 2019
à l’attention des agriculteurs de la Ville de Mouscron.

Le déplacement se fera en bus à partir de la Cité des Hurlus aux alentours de 9h30.
Le retour à Mouscron est prévu vers 18h. Le ticket d’entrée à cette foire, un sandwich le midi ainsi que le transport en bus
vous seront offerts gratuitement par le Projet TEC!. (info et inscription pour la sortie du 21 septembre : par mail : luc.hoorelbeke@mouscron.be )
 
Je vous souhaite un bel été…


Pierre
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BONNES PROMENADES

jeudi 20 juin 2019

AFFIRMATION MAIORALE 01 06 2019

Les promesses de madame la Bourgmestre Brigitte Aubert donnent le ton.


Publication dans le Nord-Éclair du 01 Juin 2019

Tout n'est pas dit, tout n'est pas gagné, mais nous allons dans la bonne direction. 
Le métier de l'agriculteur ou de l'agricultrice de petite taille ou de taille moyenne est enfin reconnu, face aux négativisme et déconsidérations des industries bétonneuses ou agro-alimentaires.
Le citoyen veut se nourrir sainement.

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Le plan communal de développement de l'agriculture est édité par la ville de Mouscron sous forme d'un fascicule d'une quarantaine de pages élaborés par la cellule de l'environnement.




FIN D'ARTICLE



jeudi 6 juin 2019

FERMES OUVERTES samedi 22 et dimanche 23 juin 2019





 JOURNÉES FERMES OUVERTES
samedi 22 juin 2019 et dimanche 23 juin 2019







http://www.gouteraujardin.com/journees-fermes-ouvertes/


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POUR COMPLÉTER VOTRE JOURNÉE LOISIR ET DÉCOUVERTES

Soirée familiale :  
  •  Ferme Benoît Wyseur
  •  Lieu : Chaussée du long-bout, 358 à Herseaux-Mouscron
  •  à partir de 18h le samedi 22 juin 2019
  •  avec petite restauration
Bonne soirée !
  
                    Avec le soutien de U.A.W. Mouscron



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ACTIVITÉS AUTRES FERMES : 

-   Le samedi 22 Juin 2019 :

Ferme Guy Nys : visite ferme + magasin de 9h à 12h
Ferme Thierry Beaucarne : démonstration de binage de 14 à 16h
Ferme de la Roussellerie : visite du magasin de 10 à 12h
Ferme Daniel Decruyenaere : visite des serres et du magasin de 14h à 17h
Ferme Benoît Wyseur : visite ferme de 14 à 16h et soirée familiale à partir de 18h avec petite restauration





-   Le dimanche 23 Juin 2019 :

Ferme de la famille Henno, de 10h à 18h

Visites guidées de la ferme et de l’espace de maraîchage, balades contées, trail, marché du terroir et artisanal, Photomaton, apiculteurs, expo de matériel agricole, stand Maison du Tourisme et jeu de piste, château gonflable, dégustations, balades à dos d’âne, grimage, bar, ...

Restauration  (salad'bar/saucisse) sur réservation dès maintenant :
Prix adultes : 10 euro - Prix Enfants de -12 ans : 7 euro

Vous pouvez vous inscrire au repas via le numéro 056 / 860 150
ou par mail : pierre.vasseur@mouscron.be
( ATTENTION 200 PLACES MAXIMUM)


A VOIR EGALEMENT : REPORTAGE NO TÉLÉ  DU 24 / 05 / 2019

NO TELE - balade-circuit-court-a-velo-dans-les-fermes-mouscronnoises.html

Balade "circuit court" à vélo dans les fermes mouscronnoises


Le circuit court, voilà bien un mot que l'on entend partout en ce moment. Mais pour les plus jeunes, le concept n'est pas toujours très clair. La cellule environnement de Mouscron a emmené plusieurs classes de primaire faire une balade à vélo dans les fermes de la région pour leur montrer comment ça marche.


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Disponible du mardi au jeudi (sauf mercredi pm) de 8h30 à 12h et 13h à 16h30 avec possibilité de rendez-vous.
Pierre Vasseur – Animateur - Cellule Environnement - Rue de Courtrai 63 - 7700 Mouscron
Tél: 056/860152 – mail : pierre.vasseur@mouscron.be