Conférence de presse du 27 09 2018 NO TELE

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 27 SEPTEMBRE 2018

Les agriculteurs du Marhem une nouvelle fois inquiets pour leur avenir

En juin dernier, quatre citoyens présentaient leurs réflexions pour l’avenir de Mouscron.
Avec Mouscron 2030-2050 ils disent vouloir dynamiser la cité des Hurlus.
Ils ont déjà en tête un projet qui prendrait place dans la zone du Marhem.
Les habitants de la zone n’ont pas apprécié l’annonce et l’ont fait savoir mercredi soir.

Texte paru sur NO TELE en diffusion de l'enregistrement reportage fait par NOTELE.

Le reportage NOTELE est visible en cliquant ici sur ce lien

Les quatre citoyens incriminés sont :
- Madame Mathilde Vandorpe, députée
- Madame Barbara Delbar, entreprise de communication
- Monsieur Damien Van Oost, architecte
- Monsieur Francis Walcarius, constructions métalliques

Lors de la conférence de presse seule Madame Mathilde Vandorpe est venue défendre leur projet
( déjà lâchés par ses comparses ??? )

La conférence de presse à été rehaussée par la présence de madame la Bourgmestre Brigitte Aubert ainsi que de plusieurs membres du collège échevinal.

Ci dessous quelques photos issues du reportage de NOTELE.
Vous trouverez ensuite les textes de doléances présentés lors de cette conférence.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Conférence de presse du mercredi 26 septembre 2018 : 
Lecture par Ann Vanryckeghem

Dottignies, le 26 septembre 2018

Chère Madame la Bourgmestre,
Chères Mesdames les échevines,
Chers Messieurs les échevins,
Cher Monsieur le président du CPAS,
Chers Mesdames et Messieurs,
Chers Collègues,


Je vous souhaite la bienvenue à cette conférence de presse.
Je vais d’abord nous présenter.
Je suis Ann Vanryckeghem, agricultrice depuis plus que 30 ans à Dottignies-Mouscron. Je suis membre de plusieurs comités dans différentes associations à Mouscron et en 2014 j’ai eu le plaisir d’être mise à l’honneur comme agricultrice par la Confrérie des Ebaillis.
Je vous présente Monsieur Roger De Bue, riverain et membre de divers comités à Mouscron.
Je souhaite avant tout remercier Mr et Mme Bernard et Sophie Decruyenaere pour l’utilisation gratuite de leur salle.
Je donne maintenant la parole à Roger.
X
X Voir ci dessous la lecture de Roger
X
Merci Roger.

Le vendredi 8 juin 2018, nous (ce sont les agriculteurs, les riverains et les propriétaires), nous nous sommes tous réveillés en plein cauchemar.
La zone agricole est encore une fois menacée.
Le 8 juin et les jours suivants , nous avons lu plusieurs articles dans les journaux :
1. ‘Une ASBL cogite au Mouscron des années 2030-2050 : rejoignez-la’ ,
2. ‘Mouscron 2030-2050 – Le Mouscron futur vu par quatre citoyens’ ,
3. ‘Des projets ambitieux pour les Hurlus’ , Même dans la presse flamande :
4. ‘Moeskroen wil zichzelf heruitvinden’ (ce qui signifie : Mouscron veut se réinventer) ,
et une émission sur Notélé : ‘ASBL Mouscron 2030-2050 : une réflexion pour la ville’.

Une ASBL , dont nous ignorons toujours le nom exact, le numéro d’identification et les statuts, aurait été créée par 4 citoyens .
Ce sont Mme Mathilde Vandorpe, Mr Damien Van Oost, Mr Francis Walcarius et Mme Barbara Delbar.

Chacune de ces 4 personnes a un intérêt personnel, soit un intérêt électorale pour Madame Vandorpe ou un intérêt commercial pour les autres.
Tout se passe dans le flou depuis ces publications.
Malgré l’adresse mail ambition@mouscron2030-2050.be “pour rejoindre le mouvement” publié dans la presse, nous avons rencontré des difficultés pour obtenir des bonnes informations pour ces réunions.
Les agriculteurs, les riverains et les propriétaires n’ont pas été informés .
Beaucoup de ces personnes ont sympathisé avec notre résistance.
Est-ce logique de créer une ASBL afin de spéculer sur les biens d’autrui ?
Un mois plus tard j’ai écrit une lettre à Mr Benoît Lutgen, le président du CdH pour l’ informer de la manoeuvre de Mme Vandorpe.
Cette lettre était soutenue par onze pages de signatures venant des agriculteurs, des propriétaires et des riverains dans la zone menacée par le ‘projet de l’ASBL’.
Les personnes intéressées peuvent obtenir la lettre en donnant leur adresse mail sur les feuilles ici.
Mr Lutgen n’a pas réagit immédiatement, mais après son discours à Dottignies nous avons eu l’occasion de converser.
Il nous a conseillé le dialogue.
Vous savez que les positions sont noir et blanc et que le dialogue a peu de chance.
Maintenant nous utilisons le droit de réponse.
C’est la raison de cette conférence de presse.
Apparemment il y a eu 3 réunions pour les citoyens, j’ignore la date de la première réunion, la deuxième le 20 août où j’étais présente et le 21 août pour les membres du Collège et du Conseil communal.
Je crains que la rédaction du rapport par Mme Vandorpe ne représente pas les paroles et les dialogues réels de ces différentes réunions d’information.
J’ai eu l’impression qu’un certain ‘tri’ des participants a eu lieu pour que ces idées se réalisent facilement sans opposition.
J’ai le sentiment que tout se passe en secret.
Mme Vandorpe n’a toujours pas fait la publication.
Pourquoi ? Ce sont les mêmes statuts que l’IEG ? Banque Carrefour : j’ignore…
Lors de la réunion où j’étais, il n’y avait que 5 ou 6 personnes neutres.
Peu de monde.
C’est normal, en sachant la façon dont moi-même, j’ai obtenu l’information.
En plus, Roger a envoyé un mail à l’adresse mentionnée dans la presse.
Il n’a pas eu de réponse.
Donc il n’a pas été informé de cette réunion, même qu’il s’intéresse à cette info.
Mme Vandorpe n’a fait aucune publication pour ces réunions d’info.
Mais dans le trafic de courrier de ces dernières semaines, il est apparu que cette ASBL n’est pas une instance décisionnelle.
Donc elle n’a aucun pouvoir de décision.
L’objectif est de stimuler la réflexion et l’échange, pour le bien vivre, pour la mobilité et pour l’éducation à Mouscron.
Notre premier souci est l’aménagement du territoire à Mouscron.
Pour la mobilité et pour l’éducation, il y a d’ autres personnes qui ont plus de connaissances en la matière, pour évaluer ces idées.

Donc l’aménagement du territoire de Mouscron :
Il y a d’abord le plan de secteur :
C’est un aperçu de l’ensemble du territoire, où les zones sont indiquées avec des couleurs spécifiques.
Il y a le jaune et le vert pour les zones non urbanisables , et le rouge, le rouge hachuré, le mauve, etc. pour les zones urbanisables.
Le plan de secteur peut être modifié après un résultat favorable d’une longue procédure de révision de plan de secteur .
C’est le ministre de l’aménagement du territoire qui décide finalement.
La zone agricole est en couleur jaune et elle est protégée.
On peut constater que seulement 30 % du territoire de Mouscron est en zone agricole (carte de Mouscron).
On voit bien la différence avec Comines-Warneton. (carte)
J’ai découvert dans le livret ‘Lille European Metropolis, where it all happens’ dans la marge de la page 49 la note suivante : à Lille il y a sur son territoire 44 % de terre agricole
Ce livret sur Lille a été distribué lors de la réunion d’information du 20 août par Mr Van Oost.
C’est la source de ses idées pour Mouscron 2030-2050.
Courtrai, la commune adjacente qui fait également partie de l’Eurométropole Lille – Tournai – Kortrijk, a une surface agricole de 47 % de son territoire.
Deuxième : Un schéma de Structure Communal (SSC) devenu Schéma de Développement communal a été élaboré de manière très professionnelle, accepté par le conseil communal en juin 2016 et finalement adopté par le ministre Carlo de Antonio en octobre 2016, avec publication au Moniteur Belge en Novembre 2016.
La zone agricole dans ce Schéma de Développement Communal n’a pas été modifiée.
Elle est restée la même que le plan de secteur actuel.
C’était la volonté du conseil communal et finalement du ministre.
Ce Schéma de Développement Communal est fixé pour au moins les 25 ans à venir.
Pour les agriculteurs, le Schéma de Développement Communal garantissait de la fiabilité, ce qui est très important pour la gestion d’une exploitation agricole, pour des investissements importants et pour réaliser des projets à long terme.
La zone agricole ne peut plus diminuer à Mouscron.
Les agriculteurs mouscronnois ont donné assez, le seuil a été atteint.
Pour relever le défi de manque d’espace, il y a plusieurs façons d’agir.
Il s’agit de gérer le sol parcimonieusement dans l’aménagement du territoire.
Cela s’effectue de cette façon :
Densifier le centre-ville, les zones d’habitat et les aires d’activités économiques (C’est un atout pour les commerces locaux).
Actuellement, il y a le projet ‘les trois Herseaux’ ( = 100 ha !), le projet Sarma, le projet dans la rue du Val et la rue des Courtils et beaucoup d’autres …
Conserver les grandes surfaces agricoles d’un tenant.
C’est une exigence dans le SDER (Schéma de Développement de l’Espace Régionale) devenu SDT (Schéma de Développement Territorial).
Donc ce n’est pas une décision au niveau communal, mais régionale.
Il y a l’Eurométropole Lille-Tournai-Kortrijk.
Cette grande zone agricole transfrontalière s’étend sur la partie au nord de Mouscron et la partie au sud de Courtrai.
La commune de Courtrai a fait le choix à l’époque pour la ruralité au sud de son territoire, en particulier Aalbeke, Rollegem, Bellegem et Kooigem.
Ce sont les communes limitrophes à Mouscron.
La surface de la commune de Courtrai est 8000 ha , soit le double de Mouscron.
Le 1 janvier 2017 , Courtrai a 75.736 habitants , Mouscron environ 57.000.
Courtrai dispose d’environ 3800 ha de terres agricoles, soit 47 % , Mouscron 1200 ha, soit seulement 30 %.
Le secteur agricole est multifonctionnel et est important pour le maintien de l’espace ouvert. Mouscron dispose de bonnes terres fertiles.
Mme Vandorpe dit toujours que ce sont les idées du feu Mr Detremmerie.

Je me souviens quelques discours.
Mr Detremmerie disait que Mouscron n’avait pas la chance d’avoir ‘La Lys’, comme à Courtrai. C’est vrai , la Lys a apporté beaucoup de richesses pendant des siècles .
La Lys est un cours d’eau navigable.
Mme Vandorpe veut de l’eau à Mouscron , il y a selon elle un manque d’eau pour le ‘bien-vivre’, c’est pourquoi elle veut absolument de l’eau, 2 lacs autour de la Grande Espierres.
Elle explique que cela peut fonctionner comme un stockage d’eau, la récupération des eaux venant de la station d’épuration et dans le même temps peut servir de bassin d’orage.
Il y a seulement 4 ans qu’il y a eu l’élargissement de la Grande Espierres avec un bassin d’orage. Les expropriations ont été faites et les travaux ont été réalisés.
Ce cours d’eau ne sera JAMAIS un cours d’eau navigable, comme à Courtrai.
En plus Mme Vandorpe réfère au domaine de Gavers à Deerlijk. C’est bien un domaine provincial, pas communal. Les coûts sont trop élevés, c’est le même pour le domaine provinciale Bergelen à Gullegem.
En plus De Gavers (Deerlijk), de Bergelen (Gullegem), het Vijverhof à Wevelgem sont tous des restes de la construction des autoroutes E17 , A19 et l’A17.
A Mouscron l’autoroute A17 et la RN 58 et la RN 518 (connu comme la Route de la Laine) sont construites sur ces emplacements , et il n’y a pas de puits existants à réaffecter.
Il y a la présence du ‘Sentier des Fichaux’ à l’Argilière du Sterreberg.
On découvre sur le panneau à l’entrée qu’à la fin de l’exploitation de l’argilière, le site sera rétrocédé à la ville qui en fera un espace naturel de grande ampleur ! (avec point d’exclamation).
La nature y reprendra ses droits et pourquoi pas, à l’image des argilières de Ploegsteert, une foule d’oiseaux d’eau viendra s’y installer.
Le site deviendra sans aucun doute un des ‘hotspots’ ornithologiques de la région !
Mais il faut encore prendre patience car la fin de l’extraction n’est prévue que dans quelques années et ensuite, c’est par étapes successives que le site sera aménagé.
Bref un super site en devenir !
Pourquoi ne pas faire un plan d’eau dans ce lieu, le puit est fait.
Au point de vue administratif la ville a fait le nécessaire.
Un parcours de golf, proposé et souhaité par les quatre, n’est pas une activité acceptée dans une zone nature, mais dans une zone de loisirs.
D’ailleurs selon le journal ‘De Tijd’ du 18 août 2018, 1 club de golf sur 4 en Belgique a des difficultés financières.
Un parc dans cet endroit augmenterait la criminalité et les problèmes de stupéfiants.
Comme le parc de Mouscron est difficile à gérer pour la criminalité, la seule solution est clôturer le parc.
Comme une clôture a un coût très élevé , ce serait impossible de gérer 220 ha chez nous.
La surface disponible des terres agricoles n’est pas inépuisable et il n’est pas souhaitable de la réduire encore.
A Mouscron ce sont des bonnes terres aptes à l’agriculture.
Il faut savoir que la population mondiale augmente et doit être nourrie.
Nous avons des bonnes terres fertiles et chaque hectare est nécessaire pour nourrir le monde.
Nous travaillons tous pour le marché mondial.
La zone agricole ne peut plus diminuer.
En plus dans le zoning de Mouscron une industrie Agro-Alimentaire est bien présente, dont les fournisseurs sont des agriculteurs de la région.
Que dire du “faux” soutien de Madame Vandorpe aux agriculteurs lors de la mise en place du panier fermier.
Ce panier étant destiné à promouvoir les produits locaux de notre agriculture.
Entretemps la commune a également mis en place le 5 mai de cette année le ‘Hall du Terroir’, un Hall qui regroupe sous un même toit l’ensemble des produits agricoles et artisanaux des producteurs locaux.
C’est un complément utile et indispensable au panier fermier.
En volant une fois de plus de la terre agricole sous couvert “zone nature” afin de permettre à l’échéance des installations commerciales et un écoquartier comme sous-entendu, il faut se demander comment la survie de ces actions sera possible, si on supprime la source des productions.
Si on compare ‘La fontaine bleue’ des années 70 (le moment de l’introduction du plan de secteur) et maintenant …
On m’a dit que ‘La fontaine bleue’ était grande, et qu’ il ne reste plus rien maintenant… Petit à petit l’espace a diminué par des changements successifs dans la destination du terrain.
Dans la zone au nord de la route express, cela serait le même scénario : exproprier les terres et les biens aux propriétaires et aux agriculteurs pour un prix modique, pour profiter de la plus-value plus tard.
A la Fontaine Bleue il reste encore 1ha50 ? Un petit bosquet avec des arbres et une surface d’eau … tout près de la Hulotte.
Tiens, encore une surface d’eau à Mouscron.
Les membres de l’ASBL soulignent que la RN 58, la Route Express est un axe important.
Cette route est simplement le lien entre Dottignies et la ville de Mouscron et le lien entre l’E403 et l’E17.
Ce n’est pas un axe de développement urbain.
Comme l’entité de Mouscron dispose de +/- 4000 ha, il y aurait une perte de 220 ha pour les lacs et à l’entour, et encore une autre perte de surface agricole pour le stade de 15.000 personnes, un centre de revalidation y compris un restaurant.
Cette perte représenterait plus de 20 % de la zone agricole actuelle.
Quand on regarde le plan de secteur de Mouscron, on peut voir qu’il y a peu de vert : donc peu de zone nature .
Au nord du pays, le ministre Joke Schauwvliege a signé la semaine passée le ‘GREEN DEAL BEDRIJVEN en BIODIVERSITEIT’ , ce qui signifie qu’il y a un accord ‘nature' entre les entreprises et la biodiversité.
La Flandre est dense , tout comme Mouscron.
Ne serait-il pas intéressant d’y penser à Mouscron dans les zonings ?
Dans l’engagement ‘Green Deal entreprises et Biodiversité’ , des entreprises, des organisations et des comités s’engagent à augmenter la biodiversité sur leurs terrains dans 3 ans.
Il s’agit de 1500 ha en Flandres.
1500 hectares de nature sur les zones industrielles.
Les participants s’engagent à prendre un certain nombre de mesures telles que la plantation d’arbres et de plantes régionales, placer des nichoirs, la construction de plans d’eau ou de prairies de fleurs sauvages ou l’interdiction des pesticides.
La méthode de travail peut aussi être plus large. En connectant par exemple un site d’entreprise à une réserve naturelle.
Dans la région, des sentiers peuvent être créés, permettant aux animaux et aux plantes de migrer d’une zone à une autre.
Investir dans la biodiversité a également un effet bénéfique sur le bien-être des employés et l’image de l’entreprise. Il peut mettre les entreprises sur la carte en tant qu’acteurs innovants et contribuer ainsi à attirer du personnel qualifié.
De la verdure dans les entreprises contribue également à atténuer l’impact du changement climatique et à réduire le risque d’inondation.
Même par temps chaud, la différence est ressentie entre une aire asphaltée ou bétonnée et une aire plantée.
Voilà notre réponse pour la zone Nature à Mouscron.
Aucune terre agricole ne peut être modifiée en zone nature.
Il n’est pas correct que pour la superficie envisagée par l’ASBL pour le domaine naturel (selon elle 220 ha), de changer l’affectation de la zone ‘agricole’ en zone ‘nature’.
Pour la totalité de cette zone il faut une révision du plan de secteur.
Cela signifie des longues procédures où la population peut agir 6 fois pendant toute la période.
L’ensemble de la zone est à modifier de non-urbanisable en urbanisable.
C’est faux de mentionner un domaine naturel.
En réalité c’est l’installation pour grosso modo de 46 % en zone de loisirs et de 54 % en zone de bâtir, c’est-à-dire en zone économique ou zone artisanale.
Pour tous ces changements d’affectation de sol, il est nécessaire d’introduire la procédure de révision de plan de secteur.
Je me demande vraiment ce qu’en pense le Collège communal et par la suite le CdH Local, parce que Madame Vandorpe est le chef du groupe CdH au conseil communal.
Comme vous le savez toutes et tous , elle est aussi députée wallonne et députée de la fédération Wallonie-Bruxelles pour le CdH.
Madame Vandorpe a des responsabilités dans la circonscription Ath – Tournai – Mouscron, et pas seulement Mouscron.
C’est la trahison des électeurs d’Ath et de Tournai.
Le 20 août , Mr. Van Oost a dit qu’il y a un besoin d’études qui coûtent beaucoup d’argent.
Demander des subsides, c’est la raison de cette ASBL , dont on ignore toujours les statuts.
L’intercommunale d’étude et de gestion, n’a-t-elle pas le même objectif social ?
Les études d’affectation du sol ont été faites par la ville dans le cadre du Schéma de Structure Communal en 2016.
Donc elles sont vraiment récentes et actuelles. En plus elles sont accessibles au public. On peut tout découvrir sur le site internet de Mouscron.
Les études soulevées par Mr. Van Oost ci-dessus représentent un immense gaspillage d’argent.
Finalement on peut conclure que la présentation faite par l’ASBL avec porte-parole Mme Vandorpe n’a aucun sens.
Au contraire, c’est faux, mensonges, c’est de l’air, c’est vraiment tromper les mouscronnois.
C’est du sable dans les yeux.
Rien n’est fondé.
De cette façon la démocratie est violée à Mouscron.
Les mouscronnois doivent savoir que toute cette histoire a été inventée pour des profits électoraux de Mme Vandorpe.
Cette ASBL, quoi que ce soit le nom, n’est pas une instance décisionnelle, donc finalement elle n’a pas de raison d’exister à ce moment.
Mais rien n’ empêche les quatre de modifier ultérieurement les statuts de cette ASBL fantôme afin qu’elle puisse prendre des décisions.
Je répète ma question : Est-ce logique de créer une ASBL afin de spéculer sur les biens d’autrui ?
Toute cette histoire inquiète surtout certaines personnes et cela crée des attentes irréalistes aux autres.
J’espère que la vérité se révèlera.
Nous souhaitons vivement que le calme reviendra dans notre commune de Mouscron.
Merci pour votre attention.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Conférence de presse du mercredi 26 septembre 2018 : Lecture par Roger De Bue

Le mercredi 26/09/2018

Bonjour à tous et merci de votre présence.

Si nous sommes réunis ce jour c’est que nous avons un problème majeur de droit de propriété, dont certains pensent pouvoir disposer à leur gré et à notre insu.
En effet 4 personnes et non des moindres, dont apparemment 2 seulement
demeurent sur Mouscron, lancent sous couvert de réflexions progressistes, des idées,
qu’ils savent pertinemment irréalisables, mais qui servent leurs ambitions personnelles publiques et privées.
Ce mélange - public et privé - est assez interpellant.
Ces annonces à quelques pas des élections communales ne sont pas un hasard et
doivent sans doute servir à combler un manque de voix pour certains et pour d’autres,
ce serait d’ailleurs assez incompréhensible, y aurait-il un besoin de complément de
travail ?
La période électorale ne permet pas tout.
Cela est d’autant plus grave que toute cette mascarade de présentation est basée en
majeure partie sur des non dits et des mensonges.
Ou alors ce sont des fameux vantards, le marseillais est en passe d’être battu.
Je constate que :
1°- une déclaration de constitution d’une ASBL est fantaisiste car introuvable dans les
registres officiels gouvernementaux ni même dans le registre du carrefour des
entreprises- Premier mensonge. Si comme prétendu elle est en préparation qu’ils aient
au moins l’honnêteté de préciser « ASBL en constitution «
2°- Prétendre qu’il n’y a aucun objectif politique est de l’enfantillage, qui de nos
citoyens un peu sensé y croirait. Deuxième mensonge.
3°- ce projet est déclaré Zone Nature – Troisième mensonge - De qui se moque t’on?
En effet sur base des quelques plans ( 2,2 km²) présentés par le quatuor nous avons
- ± 26 % de verdures
- ± 30 % d’habitations dénommé Eco-logis. Quid de la cinquantaine
d’habitations qui risquent de disparaître ? ( Dont une dizaine d’habitations neuves,
quelques commerces, la SPA et j’en oublie certainement)
- ± 24 % destiné à des entreprises dites de services.( Ex zoning Marhem ?)
- ± 20 % de plans d’eau alimentés par la grande Espierre qui est, quoique l’on
voudrait faire croire, un égout à ciel ouvert ( heureusement avec un impact limité au
travers de la bonne gestion d’Ipalle de la station d’épuration ).
Et qui voudrait d’ailleurs s’ébattre dans des eaux d’égouts ?
Nous sommes loin de la réalité de la zone nature déclarée avec force de voix et
d’élucubrations.
Il s’agit tout bonnement de tentative de détournement de plan de secteur , plan qui vient d’être promulgué de manière officielle récemment.
La zone agricole est une zone nature existante depuis « ad vitam éternam « et déjà
actuellement parcourue régulièrement par des citoyens en promenade tant pédestre
qu’en vélo.
Point besoin d’en rajouter.

Merci, je redonne la parole à madame Vanryckeghem

--------------------------------------------------------------------------------------------------